Café turc, le podcast franco-turc

En 3 mots, « Café turc – le podcast », c’est le podcast franco-turc !

Il s’agit d’un podcast francophone, accessible et vivant, sur la culture et la société turque. Animé par une française, Anne-Cécile, et une franco-turque, Mélissa, toutes deux installées à Istanbul depuis quelques années.

Avec ce double regard, à l’aide de témoignages et d’entretiens, nous questionnons le mode de vie, l’histoire, la religion, les rituels et nous en apprenons chaque jour un peu plus sur la Turquie !

Ce que nous ignorions en nous installant à Istanbul c’est que nous allions en croiser des centaines chaque jour. Des petits, des gros, des pachas, des félins, des bébés et des tout pelés, à tous les coins de rue, sous tous les porches, les chats trouvent refuge et pitance. Que personne ne s’avise de les regarder de travers, il sera immédiatement montré du doigt ! Dans ce pays, c’est cette phrase de Kundera qui nous vient à l’esprit « le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci, les animaux ». Au milieu de cette animalerie géante, au cœur du quartier de Cihangir, prisé des artistes, des intellectuels et des touristes, on trouve le refuge d’Ali.

Avec les témoignages d’Ali, un protecteur des chats du quartier de Cihangir. Il les nourrit, les soigne, et récolte des dons pour eux depuis une trentaine d’années et de Mervenur Alakuş, vétérinaire dans une clinique de Cihangir

Quand Melissa a annoncé sa grossesse à sa famille, ça a été l’effervescence. Ne mange pas de persil ! Mets tes chaussons ! Reste au chaud, ne marche pas trop ! Une organisation s’est tout de suite mise en place pour la protéger et l’assister. En Turquie, si vous êtes française et que votre belle-famille est turque, ne soyez pas surpris des nombreux rituels et croyances autour de l’accouchement dont ils risqueraient de vous parler ! Avec Nesil, sage-femme accompagnant les femmes désireuses d’accoucher par voie basse, et Melissa, franco-turque, élevée dans une famille anatolienne attachée à ses traditions, nous nous intéressons dans cette première partie aux 9 mois de grossesse et aux 40 jours qui suivent la naissance du bébé.

Une des premières questions que se pose une française ayant le projet d’accoucher en Turquie, c’est « vais-je avoir une césarienne » ? Car ici, le taux de césarienne est un des plus élevés au monde ! Selon des données non officielles datant de 2022, il avoisinerait les 62%. Plusieurs facteurs entrent en jeu : la volonté de contrôler son accouchement, de tout médicaliser, de ne prendre aucun risque, la peur de la douleur, l’habitude… Vouloir mettre au monde son enfant par voie basse est presque devenu un parcours du combattant ! Parmi les défenseurs de l’accouchement naturel, nous retrouvons Semra Özer, gynecologue obstétricienne installée dans le quartier de Nisantasi, ainsi que Clémentine qui se confiera en fin de podcast sur son accouchement par césarienne.

Inscrit en 2013 au patrimoine immatériel de l’Unesco, le café turc se déguste lors de toutes les
cérémonies et se boit selon un rituel bien précis. Bien qu’il soit détrôné aujourd’hui par le çay, ce
fameux thé servi toute la journée, le café turc n’en reste pas moins une institution. Mais surtout, ne
le buvez pas jusqu’au bout ! Le marc servira ensuite à lire dans votre avenir…

Dans cet épisode, nous retrouvons Cenk Girginol, grand spécialiste du café turc ! Il a notamment écrit
4 livres sur le sujet dont « Le Café, du terroir à la tasse » qui a reçu de nombreux prix internationaux.

Si vous vous promenez sur Istiklal, la grande avenue qui relie la place Taksim à la tour de Galata, vous apercevrez forcément des touristes un peu particuliers. Les uns aux crânes nus constellés de points rouges, les autres au visage recouvert de pansements. Nez, cheveux, poitrine, la Turquie est devenue en quelques années un pôle d’excellence à bas prix pour l’esthétique et la chirurgie. Botox, liposuccion, rhinoplastie, la transformation du corps est devenue monnaie courante dans le pays. Alors comment comprendre le rapport des Turcs à l’esthétique et à la beauté ? C’est ce que nous allons tenter de vous expliquer dans ce nouvel épisode de Café turc.

Avec Murat Poyraz, franco-turc, à la tête d’une structure d’assistance médicale qui accompagne des patients venus en Turquie pour recevoir des traitements médicaux et esthétique, et le docteur Hasan Subaşı, chirurgien esthétique à Nişantaşı.

Synonyme de relaxation suprême pour certains, véritable épreuve pour d’autres, le hammam est un
lieu emblématique qui ne manque jamais d’intriguer les visiteurs de la Turquie.

Mais pourquoi le hammam est-il si important ici ? N’est-ce pas réducteur de l’appeler bain public ?
Comment le hammam a-t-il évolué dans le temps ?

C’est avec Anlam de Coster, commissaire d’exposition et consultante dans l’art que nous allons
percer tous les mystères du bain turc.

Lorsque nous avons évoqué la possibilité de faire un épisode sur les personnes âgées, pour la première fois, nos avis ont divergé. Il aura fallu que Institut français organise une rencontre entre la journaliste et romancière Laure Adler et la spécialiste en communication turque Sibel Asna pour que ce sujet nous rassemble. Pourquoi avons-nous souvent peur de vieillir ? Quel regard la société turque porte-t-elle sur la personne âgée ? Vieillit-on différemment en France et en Turquie ? Comment vieillir avec la pression de l’image et des réseaux sociaux ?