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LA NUIT DES IDÉES – LIVE MAGAZINE

Dans la salle de spectacle de l'Institut français
18.03.2023 - 20:00

İstiklal Cad. No:4
Taksim / Beyoğlu

LA NUIT DES IDÉES – LIVE MAGAZINE
Samedi 18 Mars à 20h
Dans la salle de spectacle de l’Institut français

Dans le cadre de La Nuit des Idées, qui célèbre chaque année à travers le monde, “la libre circulation des savoirs”, l’Institut français de Turquie et Live Magazine convient journalistes et artistes pour un spectacle d’histoires vraies et de performances sensibles. RDV le samedi 18 mars pour ce spectacle unique !

Dans un journal vivant, les “pages” se tournent, les “rubriques” s’enchaînent, alors que résonnent des récits fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour le public qui les écoute. Au programme : dix journalistes, photographes et artistes raconteront en français, des histoires intimes et planétaires qui, chacune, soulignent l’impérieuse nécessité de la liberté de la presse. Il sera question de poètes disparus (Ayşegül Sert), de lignes de fronts et de lignes de failles (Bülent Kiliç), d’amour au temps d’une épidémie (Cerise Sudry-Le Dû), de reportage au pays des terre-platistes (Doan Bui), de la fabrication des images sur Instagram (Natacha de Mahieu), de street-food étoilée (Jean-François Mallet), de résistance et de dissidence (Jennifer Deschamps), le tout en musique.

Après la représentation vient le temps des échanges informels : en sortant de la salle de l’Institut français de Turquie, le public qui souhaite la conversation se mélange aux auteurs et autrices du Live Magazine.

Sur scène:

Ayşegül Sert est journaliste. Elle collabore au New York Times, au New Yorker et à The Atlantic et intervient régulièrement sur les plateaux des chaînes françaises d’information. Elle est née en Turquie l’année d’un coup d’État – en 1960, 1971, 1980 ou 1997 ? Nous laisserons planer le mystère… Sa dernière tribune dans la presse américaine parle de poussière et de politique : “Chaque tremblement de terre est un point de bascule dans l’histoire turque : un silence assourdissant qui écrase tout.”  

Bülent Kılıç est photographe pour l’AFP depuis 20 ans. Son métier, et celui des 1 700 journalistes de l’agence, est de rendre compte, de manière “exhaustive, indépendante, fiable et vérifiée” de la marche du monde. Son monde à lui, c’est souvent la guerre, en Ukraine ou en Syrie : il a vu – sous ses yeux littéralement – apparaître (à Idlib en 2012) puis disparaître (à Baghouz en 2019) l’État Islamiste. Entre temps, il a été finaliste du Pulitzer, lauréat du prix de la liberté de la presse de la Türkiye Gazeteciler Cemiyeti, distingué par un Visa d’Or et deux World Press, et désigné meilleur photographe de l’année par Time Magazine et le Guardian : “Moi, mon truc, c’est de montrer.”  

Doan Bui est grand reporter à L’Obs, lauréate du prix Albert Londres pour une enquête sur les frontières de l’Europe. Elle dit : “J’ai toujours pensé que le journalisme et l’écriture ce n’était pas pour les gens comme moi.” Vraiment ? Elle a publié deux bandes dessinées documentaires- Fake News et C’est quoi, un terroriste – et une enquête intime menée comme un polar qu’elle a mis onze ans à écrire Le Silence de mon père.

Cerise Sudry-Le Dû est journaliste et photographe indépendante, correspondante en Turquie pour la presse francophone. Elle s’installe à Istanbul sur un coup de tête, “à la recherche de souvenirs grandioses que j’avais eus en vacances” et se met à couvrir l’actualité pour la radio (Europe 1, Radio France), la télévision (France24) et la presse magazine (Géo, Society, Télérama). Elle est membre du collectif de femmes pigistes Les Journalopes : “Pourquoi ? Parce que c’est une insulte régulièrement adressée aux femmes journalistes. Et parce qu’on n’a pas l’intention de la boucler.”

Natacha de Mahieu est photographe. Alors qu’elle est encore étudiante à l’Académie royale des beaux-arts de Gand, elle s’envole pour le Xinjiang, mais son reportage sur les Ouïghours persécutés est interrompu par la police politique chinoise. Retour à la case Belgique. Elle repart au Bangladesh, puis enfourche une bicyclette pour faire Bruxelles-Bangkok à vélo – 10 000 km quand même. Sa série Théâtre de l’authenticité a été exposée aux Pays-Bas et publiée dans la presse mondiale.

Jennifer Deschamps est réalisatrice de documentaires, cofondatrice du collectif “Informer n’est pas un délit” lancé en réaction à l’introduction du “secret des affaires” en droit européen. Le droit et les affaires, elle connaît, elle les a étudiés à La Sorbonne et à l’École Supérieure de commerce de Paris. Elle s’intéresse aux crimes en col blanc. Inside Lehman Brothers, sur la plus grande faillite bancaire de l’histoire, a fait le tour des festivals et propulsé Jennifer parmi les finalistes du prix Albert Londres.

Jean-François Mallet est photographe et auteur des best-sellers Simplissime, 50 livres de cuisine vendus à trois millions d’exemplaires. Le pitch ? “Un plat photographié sur fond blanc. Une recette qui tient en quelques lignes. Six ingrédients maximums.” Car il est aussi cuisinier, chef, à 26 ans, du Pavillon Elysée Lenôtre à Paris. Il a, ensuite, (attention jeu de mots), rendu son tablier pour voir du pays, et a fini par documenter les cuisines du monde pour la revue Saveurs. Il y a un an, il a publié Cuisiner simplissime et aider l’Ukraine : tous les droits et bénéfices sont reversés à la Fondation de France.

Cem Yıldız – Fusionnant la musique anatolienne avec le style psychédélique et folk acid, l’album du multi-instrumentiste Cem Yildiz “Ben Uçar Gökler Uçar” (I Fly, The Skies Fly) est sorti sur les plateformes numériques le 15 avril. La version acoustique de Stil, sa première
collaboration avec Acid Arab, est également présente dans l’album. Surnommé “Troubadour des temps modernes“, Cem Yildiz est diplômé du Conservatoire national de l’Université Technique d’Istanbul. Musicien et compositeur prolifique, la singularité de sa musique s’exprime au travers de ses projets solos, de compositions de musiques de film, et de sa collaboration régulière avec le succès international Acid Arab. Multi-instrumentiste, Cem Yildiz se produit dans de nombreux festivals de renommée internationale tels que le Festival de Jazz de Montreux et Sonar Barcelona.

“Une connexion émotionnelle entre les journalistes et le public” THE FINANCIAL TIMES
“Radical, joyeux et judicieux” LIBÉRATION
“Une expérience inédite” L’ORIENT-LE-JOUR
“Au lieu de tourner les pages d’un journal, on assiste à un spectacle” CANAL +
“Des histoires à vivre dans l’instant ou jamais” LE SOIR
“Une captivante revue vivante” TÉLÉRAMA
“Une émotion qui vous submerge sans prévenir” LE MONDE
“Un verre de triple sec sur l’âme” LE TEMPS

Le spectacle sera en français.