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SEMAINE DU CINEMA FRANÇAIS : ISTANBUL

Institut français Istanbul
17.12.2021 - 19h
19.12.2021 - 19h

La Semaine du cinéma français propose, depuis l’été 2021, dans une vingtaine de villes à travers la Turquie, la projection des longs-métrages français inédits précédés de courts-métrages turcs.

17 – 18 – 19 décembre
À la Sinematek – Sinema Evi de Kadiköy et à l’Institut français de Turquie

La Semaine du cinéma français propose, depuis l’été 2021, dans une vingtaine de villes à travers la Turquie, la projection des longs-métrages français inédits précédés de courts-métrages turcs.

Après dix-sept étapes à travers la Turquie, la semaine du cinéma français s’arrête à Istanbul ! Du 17 au 19 décembre, le public stambouliote est invité à visionner cinq longs-métrages français sous-titrés en turc, précédés de courts-métrages turcs. Les spectateurs pourront ainsi découvrir une comédie sociale, un drame, un film d’animation, un documentaire et une comédie familiale.

Les films sont sous-titrés en turc. Pas d’inscription requise. Jauge limitée. Le carnet de vaccination et le code HES seront demandés à l’entrée.
5 – 10 TL à la Sinematek // 10 – 15 TL à l’Institut.

Programme

Vendredi 17 décembre, 19.00

Ondan Bahsetmiyorum (Ayris Alptekin, Turquie, 2020, 13 mn, en turc)

Ali, qui traîne avec Derya depuis quelque temps, apprend par Barbaros que c’est une “fille facile”. Comme ses parents ne sont pas chez lui, il décide de l’inviter. La relation entre ces deux adolescents s’arrêtera le jour où elle a commencé.

La vie scolaire (Grand Corps Malade & Mehdi Idir, France, 2019, 111 mn, comédie, en français sous-titré en turc)

Une année au cœur de l’école de la république, de la vie… et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l’incroyable vitalité et l’humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants. Parmi eux, il y a Moussa, le Grand du quartier et Dylan le chambreur. Samia s’adapte et prend bientôt plaisir à canaliser la fougue des plus perturbateurs.

Samedi 18 décembre, 16.00

Vilaine fille (Ayçe Kartal, Turquie & France, 2017, 8 mn, en turc)

S. est une petite fille âgée de huit ans, dotée d’une imagination débordante, qui aime la nature et les animaux. Alors qu’elle se remémore les jours heureux passés dans le village de ses grands-parents depuis une chambre d’hôpital, des souvenirs sombres et terrifiants surgissent et prennent peu à peu sens.

Les hirondelles de Kaboul (Zabou Breitman & Eléa Gobbé-Mévellec, France, 2018, 81 mn, animation, en français)

Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et la misère quotidiennes, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.

Samedi 18 décembre, 19.00

Sulukule Mon Amour (Azra Deniz Okyay, Turquie, 2016, 6 mn, en turc sous-titré en anglais)

Deux jeunes filles de la banlieue de Sulukule dansent avec passion pour exprimer la difficulté de leur vie.

Ghosts (Azra Deniz Okyay, Turquie & France, 2020, 90 mn, drame, en turc sous-titré en anglais)

Un jour de coupure d’électricité qui paralyse toute la Turquie, les chemins de quatre personnes d’un même quartier se croisent. Didem, qui veut gagner un concours avec son amie et devenir danseuse hip-hop, Iffet, qui travaille comme femme de ménage pour la mairie et veut envoyer de l’argent en urgence à son fils emprisonné, Raşit, un opportuniste de la réhabilitation urbaine, et Ela, qui donne des cours de cinéma bénévolement aux enfants du quartier, se croisent en ce jour “sombre”. Tous tentent de survivre dans un chaos à effet domino en traçant leur propre chemin. A travers ces histoires entremêlées, Ghosts raconte ce qui s’est passé ce jour-là dans le quartier de Sucular à Istanbul, et dresse un portrait dystopique de la Turquie d’aujourd’hui.
Le film d’Azra Deniz Okyay a reçu, entre autres, le prix du meilleur premier film à la Semaine de la critique à la Mostra de Venise.

Il suivra une rencontre entre le Consul général de France à Istanbul M. Olivier Gauvin et la réalisatrice et scénariste Azra Deniz Okyay (en français).

Dimanche 19 décembre, 16.00

Ablam (Burcu Aykar, Turquie, 2019, 22 mn, en turc)

Elif a 10 ans, sa sœur Ayşe en a 13. Cet été des années 1980 à Istanbul est lourd. Elif joue librement dans les rues. Quand Ayşe tente de voir apparaître sa poitrine dans le miroir, elle chute, se blesse et doit passer l’été alitée. Elif rend folle sa soeur, sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle ne semble plus pouvoir atteindre Ayşe.

Felicita (Bruno Merle, France, 2020, 82 mn, comédie familiale, en français)

Pour Tim et Chloé, le bonheur c’est au jour le jour et sans attache. Mais demain l’été s’achève. Leur fille, Tommy, rentre au collège et cette année, c’est promis, elle ne manquera pas ce grand rendez vous. C’était avant que Chloé ne disparaisse, que Tim vole une voiture et qu’un cosmonaute débarque dans l’histoire.

Il suivra un échange entre la réalisatrice Burcu Aykar et le public (en turc).

Dimanche 19 décembre, 19.00

Fotoğraf Altı (Aylin Kızıl, programme BAK , Turquie, 2021, 6 mn, en turc);
Image Capture (Fotoğraf Altı) nous invite sur le toit de l’immeuble de Helin – un grand bâtiment surplombant le château de Diyarbakır et les quartiers environnants en démolition, en reconstruction, ou sur le point d’être démolis. La voix-off désincarnée tente d’abord de s’imposer, mais finit par s’abandonner aux images qui prennent le contrôle du film, et parvient ainsi à trouver sa place.

Li vir (Sibel Öğe, programme BAK , Turquie, 2021, 6 mn en turc et kurde);
Dans Here (Li Vir), nous posons le pied sur l’espace en béton qui reste de l’incendie du cinéma Yılmaz Güney à Batman. Depuis 2005, celui-ci accueillait des centaines de projections, concerts et ateliers. L’espace vide, en attente de son destin, se transforme lorsque les voix de son passé nous parviennent. Les bruits de la ville s’estompent devant les souvenirs du cinéma et le pouvoir de la création, du partage et de la réunion nous captive.

Le grand bal (Lætitia Carton, France, 2018, 91 mn, documentaire, en français)

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent des quatre coins de l’Europe pour venir danser ensemble, danser encore, dans un coin de campagne du centre de la France. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.