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BIENNALE INTERNAITIONALE DE ÇANAKKALE : “Les Passant.e.s” d’Édith Roux

Çanakkale
04.10.2024 00:00
11.11.2024

04 octobre – 11 novembre 2024 Çanakkale https://www.canakkalebienali.com/mekanlar/ Entrée libre  L’Institut français de Turquie participe à la neuvième édition de la Biennale internationale de Çanakkale avec l’œuvre de l’artiste française Édith Roux, intitulée « Les passant.e.s ». Cette Biennale, dont le thème est « Laisser le temps suivre son cours / Zamana Bırakmak », se […]

04 octobre – 11 novembre 2024
Çanakkale
https://www.canakkalebienali.com/mekanlar/
Entrée libre 

L’Institut français de Turquie participe à la neuvième édition de la Biennale internationale de Çanakkale avec l’œuvre de l’artiste française Édith Roux, intitulée « Les passant.e.s ». Cette Biennale, dont le thème est « Laisser le temps suivre son cours / Zamana Bırakmak », se déroulera du 4 octobre au 11 novembre.

A propos de la Biennale
La 9e Biennale de Çanakkale se tiendra du 4 octobre au 11 novembre 2024 dans différents lieux de la ville, rassemblant artistes et institutions artistiques de Turquie et d’ailleurs. Cette édition, intitulée « Laisser le temps suivre son cours », met l’accent sur les concepts de « jeunesse, technologie et tradition ». Conçue avec une approche qui privilégie la participation, l’interaction et la communication des jeunes, la biennale propose une série de collaborations nationales et internationales. En plus du centre-ville de Çanakkale, des événements auront lieu à Assos, Bozcaada, Küçükkuyu et dans la région de Troie.

Édith Roux
Après des études d’histoire de l’art aux Etats-Unis, Édith Roux entre à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles dont elle sort diplômée en 1993. À travers ses photographies, vidéos ou installations, l’artiste pose un regard sensible, à la fois poétique et politique sur les espaces en transition. Son œuvre met en lumière les formes de biodiversité qui opposent une résistance à l’uniformisation de nos sociétés.
L’artiste a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, parmi lesquels La Bibliothèque nationale de France, Paris-Photo au Grand Palais, les Rencontres d’Arles, Le musée d’art moderne et contemporain Les Abattoirs à Toulouse, la Maison européenne de la photographie, la biennale de Lubumbashi (RDC), la biennale d’art contemporain de La Havane, etc.
Ses photos font partie de collections publiques telles que le Centre National des arts plastiques, la Maison européenne de la photographie, la Bibliothèque nationale, le FRAC Bretagne, la Fondation Neuflize OBC, le musée d’Art et d’archéologie d’Aurillac, l’artothèque de Grenoble, le musée de la photographie de Braga au Portugal, etc.
Quatre monographies de ses travaux ont été publiées : Traversées, Les Dépossédés, Dreamscape et Euroland.

« Les passant.e.s »
Chorégraphie et danse : Mufasa
Musique : Nicolas Repac
L’installation vidéo « Les passant.e.s » est très librement inspirée des discours d’Aristophane et de Diotime dans Le Banquet de Platon. Cette œuvre tente de répondre à des préoccupations féministes de façon non binaire, tout en cherchant à éviter les pièges de l’essentialisme. Un être androgyne évolue au milieu d’une nuée d’éphémères, insectes qui apparaissent le soir, à la fin de l’été et ne vivent que quelques heures. Le personnage, tel un esprit, danse au milieu des insectes volants, évoquant la fragilité de notre existence. La diversité des mouvements chorégraphiés, figurée par les changements de couleur du costume, suggère « l’infinie variation des modalités d’existence » dont parle Paul B. Preciado, au-delà des codes culturels « hétéronormatifs ». Le.la danseur.euse dialogue avec un.e autre, féminin, masculin, androgyne, figure de l’altérité enfouie en chacun de nous. Ces traversées où la chorégraphie épouse les métamorphoses du personnage, placent la fluidité de l’identité au centre d’un mouvement jamais achevé.
Ce projet a reçu le soutien de la Fondation des artistes.

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